Parrainage civique de la Vallée-du-Richelieu
Un petit historique
Le Parrainage civique de la Vallée-du-Richelieu voit le jour en janvier 1982 grâce à l’implication de bénévoles provenant du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que de parents soucieux d’avoir une alternative de services pour leurs enfants.
Parmi ces bénévoles, M. Gérard Hamon, résident de la Vallée-du-Richelieu et conseiller en réadaptation à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Celui-ci fait partie des personnes à l’origine de l’ouverture des tout premiers bureaux de parrainage civique au Québec à la fin des années 70, en l’occurrence dans l’est de l’île de Montréal. Il a été aussi président de l’Association des familles d’accueil du Québec et a été lui-même famille d’accueil.
Le mouvement de désinstitutionnalisation de l’époque est le déclencheur de la création de ces organismes dont la mission est de créer un réseau auprès de personnes présentant une déficience intellectuelle, un trouble de santé mentale ou un trouble du spectre de l’autisme. Certains organismes de parrainage civique incluent les personnes présentant une limitation physique, les aînés ou les enfants.
Le concept du parrainage civique s’appuie sur la philosophie développée par Wolf Wolfensberger, docteur en psychologie et chercheur dans le domaine de l’incapacité intellectuelle. D’origine allemande, ce scientifique américain s’est inspiré du concept scandinave de normalisation, favorisant l’approche de la valorisation des rôles sociaux.
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